Financement

Les types de comptes
Compte producteur individuel
Compte entreprises agropastorales
Coopération paysane
Compte SFD
Compte eleveur

Signature d'accord de ligne de crédit entre la banque d’investissement et de développement de la CEDEAO et la banque agricole du Niger
Le Directeur Général de la Banque Agricole du Niger (BAGRI), Maman Lawal MOSSI a signé ce 22 septembre 2021, un accord pour une ligne de crédit de sept milliards de francs CFA avec la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) à Lomé au Togo. L’accord de prêt a été co-signée par le Dr George Agyekum DONKOR, Président de la BIDC et permettra de renforcer les capacités de financement de la BAGRI à travers la facilitation d’accès aux crédits pour les prêts à moyen terme des petites et moyennes entreprises ou industries afin de dynamiser le secteur agricole du Niger.
Ce prêt permettra aux producteurs de transformer leurs produits agricoles en vue d’augmenter la chaine de valeur grâce à l’industrialisation de cette filière qui a une part prépondérante dans le PIB du Niger et permettra ainsi de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement en soutenant la croissance économique, favorisant les activités commerciales pour aboutir à la création d’emploi.
Tout en exprimant le rôle crucial que joue le secteur agricole dans le développement économique de la sous-région de la CEDEAO, le Président de la BIDC a dit espérer que cet accord ligne de facilité de crédit aidera les PME et PMI de la République du Niger en leur permettant d’accéder à des technologies nouvelles et modernes. Selon le Président de la BIDC, cette facilité portera le montant total des interventions de la BIDC en République du Niger à environ 70 millions de dollars EU.

Signature du contrat de performance entre BAGRI et FISAN pour financer cent femmes transformatrices de Niamey
Les locaux du RECA (Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger) a servi de cadre ce vendredi 06 Août pour la signature du contrat de performance entre la Banque agricole du Niger (BAGRI) et le Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelles (FISAN). Ce contrat permettra de faire bénéficier à une centaine de femmes transformatrices de la région de Niamey des facilités d’accès au crédit.
Lors de son allocution, Maman Lawal Mossi Directeur Général de la BAGRI a souligné que son institution ambitionne d’être l’instrument financier du Niger pour la mise en œuvre de la politique des 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens) d’une part et d’autre part du FISAN. Il a continué en disant « notre banque souhaite renforcer avec l’appui de l’état l’accès au financement de ces femmes transformatrices et promotrices des micros entreprises. La BAGRI veillera à ce que l’encourt au crédit des bénéficiaires atteigne trois cent soixante-quinze millions (375 000 000) de francs CFA sur la période couverte par cette convention. C’est un engagement fort de la BAGRI et ses agents. »
Les Directeurs généraux du RECA et du FISAN ont tour à tour dans leurs allocutions chaleureusement accueilli la signature de cet accord qui sera bénéfique au secteur de l’agroalimentaire. Les bénéficiaires ont exprimé leur joie car ce financement permettra d’agrandir leurs unités de production avec l’acquisition d’équipements modernes et impactera la qualité de leurs produits ?

Deuxième édition de Semaine du Paysan à Margou Bene
La BAGRI a pris part à la deuxième édition de la semaine du Paysan ouvert le lundi 22 novembre 2021 à Margou Béné, localité située à une centaine de kilomètres de Niamey. Le thème cette année était : Rendre attractif le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique dans un contexte de changement climatique et d’insécurité. Le chef du gouvernement du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou a ouvert cette semaine qui a regroupé les acteurs du monde paysan, les investisseurs et les décideurs politiques.
Dans l’accomplissement de sa mission, la BAGRI a accompagné, au cours de l’année 2020, plus de cinq mille (5000) producteurs (petits producteurs) avec à la clé plus vingt mille (20000) comptes à l’intérieur du pays pour des producteurs uniquement. Cette semaine du Paysan était donc le cadre approprié pour la BAGRI de s’enquérir non seulement des attentes des producteurs en termes d’accessibilité aux services bancaires mais aussi présenter ses nouvelles offres en direction des agriculteurs.
Grâce à 24 agences rependues sur toute l’étendue du territoire national, la BAGRI ambitionne de mettre à disposition du monde paysan, les services bancaires en vue de leur inclusion financière et leur permettre l’octroi de ligne de crédit pour développer leurs activités.

La BAGRI au forum multisectoriel organisé par le Patronat tunisien
Dans le cadre des échanges bilatéraux entre le Niger et la Tunisie, un forum multisectoriel organisé par l’Association Patronale Tunisienne « Tunisia-Africa Business Council », en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN) s’est déroulé du 10 au 13 novembre 2021 à Niamey. Pour le Ministre Nigérien du commerce, de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, Gado Sabo Moctar, « Ce forum économique traduit notre volonté commune de cheminer, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, en vue de relever les défis que nous impose la mondialisation. »
La délégation tunisienne composée d’une cinquantaine d’industriels, opérateurs économiques et investisseurs avait à sa tête le Ministre tunisien de l’économie et du Plan, SAMIR SAIED.
La BAGRI a pris part à ce forum dans le but de nouer des partenariats stratégiques avec ces investisseurs venus en prospection grâce au fort potentiel du Niger qui a adossé au cours de cette décennie sa stratégie de développement sur la promotion de la bonne gouvernance

La BAGRI accompagne le FONAF à Zinder
La capitale du Damagaram (Zinder) a abrité du 08 au 10 octobre la cinquième Edition du Forum national pour l’autonomisation des femmes et des jeunes (FONAF). Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes M. Boureima Souleymane a présidé la cérémonie d’ouverture de cette cinquième Edition en présence du Ministre de l’Elevage, Porte-parole du Gouvernement, M. Tidjani Abdoul Kadri, des autorités régionales et de plusieurs invités. Le thème retenu pour cette édition est « l’entrepreneuriat des jeunes : les domaines porteurs ».
La BAGRI un des sponsors du FONAF a marqué sa volonté de se positionner comme un allié privilégié et attentif dans l’autonomisation des femmes et l’accompagnement des jeunes entrepreneurs. A travers son stand très visité, la BAGRI a proposé toutes ses solutions bancaires avec un taux exceptionnel pour les groupements de femmes, de jeunes et les porteurs de projets. Cette présence s’est aussi traduite par l’animation et la participation de la BAGRI à plusieurs conférences en relation avec le thème du FONAF.
La clôture de cette cinquième Edition a donné lieu à un diner de gala au niveau de la résidence du Gouvernorat de Zinder. Le Directeur Général adjoint Amadou Maiga Mahamadou a effectué le déplacement pour soutenir la délégation de la BAGRI et assister à ce diner de gala. Pendant cette cérémonie, plusieurs chèques de cinq cents milles (5OO 000) francs CFA ont été remis par la BAGRI aux différentes startup et groupements pour les encourager et les accompagner dans leurs objectifs de création d’emploi et de richesse à travers leurs structures.

La Banque agricole au rendez-vous de la Cure Salée 2021
Du 17 au 19 Septembre 2021 se tenait la cinquante sixième Edition de la Cure Salée à Ingall. Cette grande fête annuelle du pastoralisme qui fait converger tous les éleveurs vers Ingall a cette période de l’année a eu un cachet particulier avec son lancement par le Président de la République SEM Mohamed Bazoum.
La délégation de la BAGRI ayant pris à ces festivités se composait du Directeur Général Mahamadou MAIGA, du Directeur Commercial Boureima ISSOUFOU et du Directeur du Crédit agricole, preuve de l’attachement et de l’intérêt portés à la filière élevage qui est la seconde mamelle de l’économie du Niger.
Pour le Directeur Général, « la Cure Salée 2021 est une opportunité pour nous de montrer notre proximité avec nos clients qui sont les éleveurs et les agriculteurs à travers leurs groupements. » La BAGRI a offert plusieurs prix et cadeaux qui s’élèvent à cinq million cinq cents milles (5 500 000) francs qui démontrent toujours selon le Directeur Général « de la volonté de montrer que leur banque est une institution de proximité qui est avec eux pour l’amélioration de leurs activités et par conséquent de leur condition de vie. »
Le Directeur Commercial quant à lui a dit « la participation de la BAGRI à cette Cure Salée 2021 est rehaussée par la présence du Directoire de la banque. Naguère c’était l’agence d’Agadez qui y participait, » La BAGRI est une institution financière qui cible le monde agro-pastoral et en vue de faciliter aux producteurs et éleveurs l’accès au financement afin de moderniser et accroître la chaîne de valeur de leurs activités.
Cette Edition de 2021 qui est sans nul doute une réussite a permis à la BAGRI d’être encore plus prêt du monde pastoral.

Signature de contrat FISAN et BAGRI
Retour en images sur la signature du contrat de performance entre le FISAN et la BAGRI pour le financement des femmes transformatrices de la région de Niamey qui s'est tenue le Vendredi 06 Août 2021 à 10h au RECA!

Notre ambition serait de montrer que le financement du petit agriculteur est possible, Monsieur Maman Lawan MOSSI, Directeur Général.
L’année 2021 marque la célébration des dix (10) ans de vie et d’exercice de la Banque Agricole du Niger (BAGRI). Dans une interview accordée à AGRI CHALLENGE, le Directeur Général de la BAGRI, Monsieur Maman Lawan MOSSI est revenu sur l’historique de la BAGRI et ses ambitions.
La Banque Agricole du Niger (BAGRI) est née à la suite de la faillite de la caisse nationale de crédit agricole. Et l’une des missions qui lui ont été assignées est le financement agricole. Ainsi, dans l’accomplissement de cette mission régalienne, la BAGRI a accompagné, courant l’année 2020, plus de cinq mille (5000) producteurs (petits producteurs) avec à la clé plus vingt mille (20000) comptes à l’intérieur du pays pour des producteurs uniquement. “Je parle des exploitations familiales, des jeunes ou des femmes sur l’ensemble du territoire national et pour une enveloppe globale d’environ 7 milliards de Francs CFA “ a déclaré Maman Lawan MOSSI, Directeur Général de la BAGRI. Cela a été possible avec l’appui et la confiance des partenaires, qui l’accompagne depuis 2013 et à travers ses 24 agences rependues sur toute l’étendue du territoire national.
Outre ses missions, la Banque Agricole du Niger ambitionne d’accroitre le volume de financements des produits agricoles apportés à l’Agriculture dans l’ensemble du concours à l’économie. “ Notre ambition serait de montrer que le financement du petit agriculteur est possible“ a confié le Directeur Général de la BAGRI avant de préciser qu’elle est la première banque dans l’espace UEMOA hors BOAD, à avoir obtenu du Conseil d’Administration du Fonds Vert, un financement pour une enveloppe de dix (10) millions de dollars en faveur des producteurs Nigériens.
“En termes d’apport, c’est pratiquement une dizaine de milliards qui a été injectée sur fonds propre de la BAGRI, je n’ajoute même pas l’apport des partenaires. C’est beaucoup mais c’est très peu“ a estimé Maman Lawan MOSSI avant de conclure que pour les 10 ans à venir c’est de faire de la BAGRI la banque des Agriculteurs, la banque du petit producteur.

LA BANQUE AGRICOLE DU NIGER LANCE SON PROGRAMME DE FINANCEMENT DES INTRANTS ET DES SEMENCESSÉLECTIONNÉES AU TITRE DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 2011
La Banque Agricole du Niger (BAGRI) a procédé le samedi 30 avril 2011 à Niamey au lancement officiel d’un programme de financement des intrants agricole et des semences sélectionnées d’une valeur de deux milliards (2.000.000.000) de FCFA, au titre de la campagne agricole 2011.
Ce programme de financement a vu le jour à l’initiative de la BAGRI de concert avec le Ministère de l’Agriculture, l’INRAN, L’ONAHA, la Centrale d’Approvisionnement et les Organisations paysannes, l’objectif est d’appuyer les paysans dans l’acquisition des engrais, des pesticides et des semences sélectionnées en vue de préparer efficacement la campagne agricole 2011.
Dans son discours de lancement, le Directeur Général de la BAGRI, M. Rabiou ABDOU a dit que «cette première intervention coordonnée de la BAGRI, s’étendra au financement des aliments de bétail et vient en complément du financement des initiatives individuelles des paysans pour lesquelles nous sommes de plus en plus sollicités.».
Il devait par la suite indiquer que «Au regard de l’ampleur des besoins de financement des producteurs, nonobstant le risque évident, nous sommes conscients que la Banque Agricole se doit d’intervenir avec plus de détermination en injectant des montants beaucoup plus consistants, si nous voulons imprimer un changement significatif à court et moyen termes, dans l’accroissement de la production agricole».
Pour réussir la distribution de ces crédits aux paysans, le Directeur Général de la BAGRI a proposé la mise en place d’un Comité regroupant l’Etat, l’INRAN, l’ONAHA, les Organisations paysannes, la Centrale d’Approvisionnement et la BAGRI. Il a indiqué que compte tenu de l’état de pauvreté des paysans, l’absence de garanties matérielles ne sera pas un obstacle pour accéder aux crédits destinés à l’achat des intrants. Un dispositif réaliste et adapté est prévu pour sécuriser les crédits.
Le Ministre de l’Agriculture, Monsieur OUA Saidou, qui a présidé la cérémonie, a salué cette initiative de la BAGRI tout en soulignant qu’elle bénéficiera de tout le soutien de l’Etat, qui fera de la BAGRI son instrument de mise en œuvre de l’Initiative 3N (les nigériens nourrissent les nigériens), un des axes majeurs du Programme du Président de la République, SEM. Issoufou MAHAMADOU.

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ans le secteur des petits propriétaires agricoles, on estime à 500 millions le nombre de ménages (soit 2,5 milliards de personnes) dont les moyens de subsistance dépendent de leur production agricole. Parmi les personnes qui vivent avec moins de 2 dollars par jour, ils représentent le plus important des segments de clientèle classés par moyen de subsistanc

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- Segments
- Eligibles au crédit agricole
- Problématique
- conditions de garantie
- Stratégie
- Ligne de crédit accessible
- Compte agricole
Segments de clientèle agricole servis par la BAGRI
Producteurs individuels
- Individuellement ou en groupement
- Groupements souvents constitués pour le crédit
Coopérative(avec activité collective)
- Augmenté l'influence des producteurs dans les filières et donc leur part de valeur ajoutée
Entreprises agropastorales
- Débouchés pour les producteurs agricoles
SFD
- Servir indirectement la clientèle des petits producteurs agricoles pour être beaucoup plus proche des clients.
Collectivités locales
- Financement de l'apport personnel des collectivités pour l'accès aux subventions(1 phase FAR:56M)
Pour être éligibles au crédit agricole, les dossiers de demande introduits doivent satisfaire les critères suivants
Etre producteur ou transformateur de produits agricoles
- agriculteur : personne qui procède à la mise en culture de la terre et ou à l’élevage d’animaux à des fins de production et commercialisation ;
- exploitant agricole : personne responsable qui prend les décisions de gestion d’une exploitation agricole ;
- entreprise agricole : exploitation ayant pour objectif essentiel de produire et de vendre ;
- transformateur : personne ayant pour objectif de transformer et de vendre les produits agricoles
- organisation paysanne : association de personnes développant une solidarité économique afin de produire de la valeur dans le domaine agricole
Avoir un projet individuel ou d’entreprise agricole
- Le promoteur, son système de vie et d’exploitation doivent résider dans la région de Dosso. Conséquemment, les ressortissants d’autres groupes professionnels ne pourront pas postuler, exception faite des entreprises proprement agricoles exerçant dans la production, l’appui à la production (mécanisation agricole, intrants, etc.) et la transformation des produits agricoles. ;
- Générer suffisamment de ressources pour permettre le remboursement des crédits consentis par la Banque.
- Disposer d’une exploitation agricole ou d’une unité de transformation de produits agricoles ;
- Le promoteur doit disposer d’un titre de propriété d’une exploitation agricole dont la superficie devrait permettre la réalisation de l’activité. Le titre pourra servir de garantie la banque. Dans le cas d’une location, le promoteur doit disposer d’un contrat de bail dont la durée est supérieure à au moins deux (02) cycles de production, couvrant la rentabilisation de l’investissement. Pour se faire, le contrat de bail doit contenir des mentions obligatoires de nature à placer des verrous irrévocables concernant la durée, le PV de conseil de famille autorisant le bail, et aussi la possibilité du remboursement du bailleur en cas de rupture abusive.
- Etre exploitant agricole membre d’une organisation de producteurs constitue un atout ; quant aux promoteurs individuels ils seront soumis à d’autres exigences bancaires.
- Avoir un apport personnel d’un minimum de 15% du montant du projet.
- Conditions de garantie
Entretien et réception du dossier
Le promoteur se présente à l’une des agences pour exposer son projet. Le gestionnaire de portefeuille s’assure que les pièces demandées sont complètes et valides. Un rapide entretien permet également de s’assurer de l’éligibilité de son dossier. Son dossier peut être enregistré et un numéro d’ordre lui est attribué.
Ouverture du dossier client et saisie de la demande de crédit
A partir d’un entretien avec le promoteur, le gestionnaire de portefeuille remplit la demande de crédit en mentionnant la part de subvention sollicitée pour le projet. La demande est enregistrée sur un système d’information spécifique pour le suivi des dossiers dans le cadre du FAR en plus du système interne à la banque.
Visite de l’exploitation et compléments d’information
A la suite d’un contrôle du dossier de demande de crédit, une visite de l’exploitation du demandeur est programmée avec les services techniques, la CRA et l’OP du promoteur le cas échéant. Cette visite permet de confirmer les éléments de la demande et à collecter des informations plus complètes sur l’activité du promoteur, son projet et les actifs disponibles.
La visite de l’exploitation est complétée par une enquête sur le promoteur auprès de ses fournisseurs, partenaires (OP) ou voisinage. La centrale des risques de la BCEAO est également consultée pour s'assurer que le demandeur n'a pas eu recours aux prêts des banques et des établissements financiers. Cette consultation est étendue aux SFD exerçant dans la Région de Dosso.
Analyse du dossier
A l'issue de la visite de l’exploitation, les données collectées sont retraitées et saisie sur un outil d’analyse spécifique. Il permet au gestionnaire du dossier de s’assurer de la capacité de remboursement du promoteur, de son niveau d’endettement et d’adapter le besoin de crédit en fonction des flux de trésorerie disponibles. L’étude du dossier est complétée par une analyse des capacités et de l’intégrité du promoteur. Le gestionnaire de portefeuille rédige la note au Comité de crédit selon un format préétabli. Cette analyse se fera sur la base d’outils appropriés (progiciels), conçus spécifiquement pour la gestion des crédits agricoles. Ces canevas prennent en compte la particularité du type de produit et aussi les saisonnalités de la production afin de permettre une adéquation de l’échéancier.
Présentation du dossier au Comité de crédit et mise en œuvre des décisions
Le Comité de crédit de la banque statue sur le dossier dans un délai n’excédant pas 48 heures après la réception du dossier par l’agence. A la suite de la décision, le service juridique élabore le contrat de prêt assorti des prises de garanties. Ces documents juridiques, font ressortir l’ensemble des conditions qui encadrent l’accompagnement, tout en mettant l’accent sur le remboursement obligatoire du crédit et de la subvention, en cas d’impayés. Le gestionnaire de portefeuille élabore la fiche de mise en place du crédit qui est transmise à l’administrateur de crédit du siège qui l’intègre dans le logiciel ORACLE. Ce logiciel prend en compte toutes les informations relatives aux conditions d’accompagnement et au client. Cette action se fait suite à l’accord du Chef d’agence, du Chargé du Portefeuille Agricole, du Directeur des Engagements et du Risque et du Directeur Général. La réduction de la chaine de validation de 7 intervenants à 4, lui procure plus de dynamisme et d’efficience dans la gestion des inputs (temps, informations, documentation etc.). PS : Les délais de traitement des dossiers ne doivent pas excéder 30 jours ouvrables.
Suivi des promoteurs
Les promoteurs bénéficieront de tous les services d’encadrement, de sensibilisation et d’appui conseil mis en place par la BAGRI au profit de leur clientèle. L’opérateur financier assurera un rôle d’appui conseil auprès des demandeurs et de leurs partenaires dans la gestion des fonds et dans le financement de leurs projets agricoles. Les bénéficiaires seront également accompagnés tout au long de leur développement par la BAGRI qui pourra en cas de besoin leur octroyer des financements complémentaires notamment en fonds de roulement ou pour besoin d’extension. Enfin, au niveau du suivi, la gestion des impayés sera administrée par les services de recouvrement qui sont guidés par les principes régaliens de leur manuel de procédure. Pour ce faire, la BAGRI innove et développe des mécanismes de financement adaptés à l’agriculture, dont une brève description est faite dans le tableau ci-dessous ainsi que la synthèse des résultats obtenus au 31/12/2016.
Problématique du financement du secteur agricole
Une augmentation significative de la productivité et de la production est nécessaire pour que l’agriculture nigérienne puisse satisfaire les besoins alimentaires de la population. Cela ne pourrait se faire sans une amélioration conséquente de l’accès au crédit bancaire. L’accès aux services financiers pour tous les producteurs ou entreprises agricoles est en effet essentiel pour exploiter le potentiel agricole du pays et pour financer la croissance du secteur.
Les raisons pour lesquelles l’offre de crédit au secteur agricole n’a, jusqu’à présent, pas été en mesure de répondre aux besoins et aux attentes des clients, à la fois en matière d’accès durable et d’adéquation des produits et des services, sont nombreuses. Elles sont dues pour l’essentiel à l’incapacité des opérateurs à faire face à des risques inhérents au secteur.
Ces risques peuvent être regroupés de la façon suivante :
- Les risques communs aux autres segments du marché financier (principaux risques de crédit, accentués dans le cas du secteur agricole, et particulièrement lorsqu’il s’agit des petits producteurs, étant donné le caractère informel de la plupart de leurs activités, leur capacité de remboursement limitée, le manque d’actifs, de cadres et de systèmes juridiques, et le manque d’infrastructures matérielles en milieu rural) ;
- Les risques (souvent covariants) spécifiques à la production agricole, comme les variations météorologiques habituelles, les catastrophes climatiques, le changement climatique, les ravageurs, les maladies, le caractère saisonnier (qui rend variable la capacité à rembourser) et les risques de marché et de prix qui sont plus prononcés que dans les autres secteurs (volatilité des prix locaux, mauvaises capacités de conditionnement et de conservation, manque de débouchés pour la commercialisation, introduction limitée et onéreuse des innovations, introduction limitée du warrantage, inexistence de structures de tierce détention, inexistence de la contractualisation des opérations, variations entraînées par le manque d’information, fluctuations de prix sur les marchés internationaux, barrières commerciales) ; Le développement de l’offre de crédit au secteur agricole au Niger est par ailleurs entravé par des structures de coût, pour l’offre comme pour la demande, qui rendent difficile l’offre de crédit à des prix à la fois abordables pour les producteurs et suffisamment rentables pour les organismes prêteurs;
- Les caractéristiques spatiales de l’agriculture augmentent les coûts : les terrains sont des actifs immobilisés, la production est éparpillée et les coûts de communication et de transport sont élevés.
- Pour les institutions financières, les coûts occasionnés par la fourniture de services financiers au secteur agricole sont élevés : coût des ressources pour financer les prêts (qui sont élevés tant pour la mobilisation des dépôts que pour le refinancement commercial), coût de provisionnement pour couvrir les risques accrus, coûts de transaction et de distribution élevés en milieu rural.
Pour les agriculteurs, les coûts d’accès au financement – taux d’intérêt, charges et coûts annexes d’accès aux services financiers (lorsqu’ils existent) – sont également élevés. Ces coûts affectent directement leur capacité à emprunter. Les producteurs sont limités dans leur capacité à payer des taux d’intérêt élevés de par les rendements faibles de la production agricole primaire.
Description des mécanismes et conditions de garantie appliquées pour garantir les crédits
Les différentes conditions proposées par la BAGRI en guise de garantie dans dans le financement sont de plusieurs ordres
Ordre 1
Titre de propriété à déposer dans les livres de la Banque en détention libre ou avec le cas échéant une inscription hypothécaire formelle. Il s’agit ici d’un titre de propriété que les promoteurs mettrons à la disposition de la banque en contrepartie de l’accompagnement dont ils bénéficient qui sera fonction des modalités précisées ce dessus. Cette garantie pourra être utilisée par la banque en cas de défaillance des promoteurs pour rentrer dans ses droits en intérêts, capital, pénalité et tout frais accessoires y afférents.
Ordre 2
Le nantissement des matériels et équipements financés. Il s’agit ici de mettre à disposition de la banque, par les promoteurs, un engagement notarial pouvant lui permettre en cas de défaillance de ces derniers, de disposer de ces biens et de les transformer en liquidité lui permettant de rentrer dans ses droits en intérêts, capital, pénalité et tout frais accessoires y afférents.
Ordre 3
Mise en place d’un fonds de garantie devant couvrir le prêt à 100% ou partiellement .
Ordre 4
La caution solidaire. Il s’agit ici d’un engagement pris par tiers solvable (personnes physique ou morale), allant dans le sens de supporter au même titre que l’emprunteur le montant des en intérêts, capital, pénalité et tout frais accessoires y afférents, en de défaillance de celui-ci.
Stratégie de développement en matière de crédit agricole
La politique de la banque repose sur trois orientations majeures. Celle fondée sur les chaînes de valeur, celle axée sur le partenariat et celle sur une réorganisation des agences afin de les rendre plus opérationnelles en milieu rural.
L’approche chaîne de valeur
L’agriculture se trouve ainsi « coincée » dans un cercle vicieux. La faiblesse des investissements au profit de l’Agriculture, la situation d’extrême pauvreté qui caractérise le monde rural nigérien, la faiblesse de la performance des systèmes de productions agricoles, la faiblesse de l’organisation du monde paysan ainsi que des filières et les difficultés à saisir les opportunités qu’offre le secteur rural en termes de création de valeur ajoutée sont à la fois les causes et les conséquences du cercle vicieux de la pauvreté en milieu rural. La question du financement est donc plus que jamais au cœur du développement agricole et rural au Niger.
Cette contrainte est particulièrement prégnante au Niger, pays sahélien par excellence où l’agriculture est contrainte par des hauts risques liés aux aléas climatiques. Les sécheresses y sont cycliques (1964, 1974, 1984, 2004 et 2009) et la production agricole est toujours largement dépendante de la pluviométrie.
Pour briser ce cercle vicieux, la Banque Agricole du Niger (BAGRI) souhaite avec l’appui de ses partenaires initier une réflexion sur l’accès au financement sécurisé des exploitants agricoles avec pour principaux objectifs :
- améliorer l’accès des opérateurs au financement et répondre à la diversité de la demande par la mobilisation plus accrue des ressources publiques et privées,
- harmoniser l’utilisation des fonds selon les catégories de bénéficiaires, la nature des activités et les types de contexte pour s’assurer que l’offre est en adéquation avec la demande,
- favoriser la complémentarité entre les différents dispositifs nationaux pour optimiser leur utilisation,
- accroitre, sécuriser, faciliter et mieux planifier le financement des exploitations agricoles, susciter les conditions d’une offre de services financiers intégrés et sécurisée pour répondre aux demandes des exploitations et des entreprises agricoles.
Pour conduire le processus à terme, la Banque Agricole du Niger souhaite initier un processus de concertation avec les principaux intervenants dans l’appui et l’encadrement du secteur agricole nigérien. Il s’agit de s’assurer que notre présente initiative réponde à quatre exigences majeures, à savoir :
- construire à partir de l’existant,
- identifier les spéculations porteuses et les filières les mieux organisées ;
- appréhender le rôle de chacun des intervenants dans la filière,
- identifier les besoins de financements et les flux financiers entre les acteurs,
- mettre en place un mécanisme de financement sécurisé et adapté aux besoins des acteurs.
Dans cette optique, la filière riz a été identifiée comme l’une de mieux organisées et bénéficiant de l’accompagnement de structures publiques et privées tout le long de la chaine de valeur de la production à la commercialisation en passant par la transformation. Un atelier est en cours de préparation à cet effet.
Une fois que la stratégie est validée, la banque et les différentes structures disposeront d’outils opérationnels, simples, accessibles aux producteurs et sécurisés permettant de remplir efficacement les missions qui leur ont été attribuées. Les résultats peuvent également être répliqués aux autres chaines de valeur du secteur agricole et pastoral.
Stratégie axée sur le partenariat
Depuis le début de ses activités le 18 février 2011, la BAGRI entretient des relations de partenariat avec tous les intervenants du secteur agro-sylvo-pastoral à savoir l’Etat, à travers le Ministère de l’Agriculture et celui de l’élevage, l’Initiative 3N, les Organisations Paysannes (OP), les partenaires techniques et financiers (PTF), les SFD, les équipementiers et améliorateurs de semences. C’est à ce titre que des conventions spécifiques sont élaborées et mettent en interaction un minimum de trois (03) intervenants unifiant chacun leur expertises dans leurs domaines d’intervention. A cet effet la banque enregistre une relation partenariale avec les institutions suivantes :
- le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N
- l’INRAN dans le cadre de l’exécution du Projet AGRA-Microdose
- ASUSU-SA
- TAANADI.SA
- l’Association Nigérienne des professionnels de la Filière Oignon (ANFO)
- Coopératives rizicoles à travers la FUCOPRI
- Mooriben
- FENU/PNUD
- le Projet Participatif et Décentralisé de Sécurité Alimentaire (PDSA) : Coopération Luxembourgeoise
- le conseil régional de Dosso et LUX-DEV
- coopération suisse
- coopération dannoise
- le FIDA à travers le ProDaf
Description des lignes de crédits accessibles et des ressources financières disponibles
Comme toute banque, la BAGRI se refinance en cas de besoin auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à des conditions spécifiques. À cette possibilité, s’ajouterait, une fois dotés, les différents mécanismes mis à disposition par l’Etat mais non encore opérationnels. Les lignes suivantes présentent et décrivent la disponibilité des fonds.
Fonds de garantie pour les productions végétales et animales
L’objectif du Fonds est de garantir à la BAGRI, le remboursement d’une quote-part de l’encours de prêt qu’elle pourra consentir aux producteurs agro-pastoraux, en cas d’impayés. Le fonds de garantie des crédits pour les productions végétales et animales couvre les interventions de la BAGRI sur les cultures sous pluie à hauteur de 75%, les cultures irriguées à hauteur de 50% et les filières de productions animales à hauteur de 50%.
Fonds de prévoyance et d’atténuation des calamités agro-sylvo-pastorales
L’objet du fonds est d’aider les producteurs à faire face aux prêts contractés à la BAGRI dans le cadre de leurs activités agro-sylvo-pastorales et à continuer à développer leurs exploitations même en cas de catastrophes climatiques (sécheresse, inondations, etc.).
Fonds de bonification des intérêts sur les crédits accordés aux producteurs agro-sylvo- pastoraux
Le fonds de bonification des intérêts sur les crédits accordés aux producteurs agro-sylvo-pastoraux a pour objet d’alléger les charges d’intérêts sur les crédits qui leur sont consentis, tout en assurant la rentabilité et la viabilité de la BAGRI et des institutions qui s’engagent dans le financement de la production agro-sylvo-pastorale. Ainsi, les prêts consentis dans ce cadre bénéficient d’un dégrèvement de cinq (5) points de pourcentage sur les taux d’intérêt et la somme correspondante est reversée à la banque.
Pour les promoteurs individuels
- 2 photos d’identité
- 1 photocopie légalisée de la pièce d’identité encours de validité
- Un certificat de résidence
- Une photocopie du titre de droit de propriété en milieu rural, une détention coutumière (qui sera transformé en titre de droit de propriété en milieu rural durant le processus) ou un contrat de prêt d’une durée minimale de 5 ans.
- Une facture proforma matérialisant les besoins
NB : le contrat de prêt doit être adossé à un écrit certifié du propriétaire autorisant le promoteur à mettre son terrain en garantie, en le cautionnant solidairement.
Pour les promoteurs organisés en groupements, unions, fédérations ou coopératives
Les organisations doivent au préalable établir un PV d’une assemblée générale de l’organisation mandatant les dirigeants (président et trésorier de préférence) à la représenter dans la conduite du présent processus. Le PV doit être signé (par les membres présents) et cacheté. Le PV doit être accompagné de la documentation suivante :
- Agrément conforme (arrêté communal), autorisant la structure a exercer
- Un règlement intérieur signé et cacheté
- Un statut signé et cacheté
- Une facture proforma matérialisant les besoins
Aussi les dirigeants mandatés par la structure doivent être munis chacun de :
- 2 photos d’identité
- 1 photocopie légalisée de la pièce d’identité encours de validité
- Un certificat de résidence
Les frais bancaires sont :
INTITULE | Conditions de banque HT |
---|---|
Frais de dossier | 1% sans excéder 15 000 FCFA |
Frais de mise en place | 12 000 FCFA |
Taux d’intérêt | 10% |
Frais de tenue de compte mensuel Groupement & association | 2 000 FCFA |
Frais de tenue de compte mensuel Coopérative | 2 000 FCFA |
Frais de tenue de compte mensuel Organisation paysanne | 2 000 FCFA |
Membre de groupement ou producteur individuel | 1 000 FCFA |